Err

Si ça coupe, c'est bouticoupe
Une entreprise familiale à taille humaine depuis 2006

Manche : des matériaux de qualité pour vos couteaux - Bouticoupe.fr

Pour l’emmanchement des couteaux, les fabricants proposent actuellement des matériaux récents souvent mal connus. Voici un petit guide des matériaux plastiques et composites des manches de couteau.

Mikarta

Développé vers 1910 par l’ingénieur américain George Westinghouse, le mikarta (ou micarta – nom commercial déposé) est une matière composite multicouche constituée de fibres naturelles (papier, tissus, toile épaisse ou lin) liées grâce à une résine phénolique et compressée sous haute pression. Le matériau obtenu est dur, résistant à l’eau et aux températures extrêmes, incassable et stable dans la durée. Appliqué aux appareils électriques, à la décoration et aux manches de couteau et machette, le mikarta se colore, se façonne et présente une texture veinée comme le bois.

Polyoxyméthylène

Désigné par le sigle POM, le polyoxyméthylène aussi appelé polyacétal est un polymère plastique découvert commercialisé à partir des années 1960. Initialement utilisé pour les pièces techniques nécessitant une importante résistance mécanique, le POM s’applique aujourd’hui à la coutellerie en raison de ses multiples possibilités de formage (moulage par injection, soufflage, extrusion de feuille ou tige, roto-moulage…) et ses propriétés excellentes : haute rigidité, faible usure, bonne élasticité, faible absorption d’eau.

Magnum

Le magnum est un type d’acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS). C’est donc un copolymère obtenu grâce à la polymérisation en masse continue, un  procédé donnant une résine très stable avec de bonnes qualités d'aspect de surface et une couleur de base blanche. Autrement dit, transformable et décorable à souhait. C’est la raison pour laquelle, elle est largement répandue dans les appareils électroménagers, biens de consommation, matériel informatique, jouets, et désormais en coutellerie où il est modelé par extrusion ou thermoformage.

SFL

Abréviation de « Synthetic Fiber Laminate », le SFL est obtenu par cuisson à 300 °C suivi d’un laminage à chaud d’un mélange de fibres synthétiques (le plus souvent à base d’hydrocarbures) et d’une résine de liaison (époxy, phénol, mélamine, polyester ou encore silicone). C’est le laminage qui lui donne sa forme commercialisable (plaque, tige, tube, profilé…). Le SFL est donc un composite thermodurcissable offrant de nombreuses qualités : densité, robustesse, légèreté, résistance mécanique et capacités isolantes…