Le katana est indissociable de son fourreau, saya, fabriqué originellement en bois de magnolia, car cette essence particulièrement hydrofuge préserve la lame de la rouille. Renforcée d’une laque traditionnelle, la saya comporte à son sommet un embout appelé kojiri et dans sa partie inférieure (près du manche), un nouage de cordon grâce auquel le sabre se porte à la ceinture.

 

La lame, nagasa, est aussi caractéristique chez le katana. Longue, courbe, à un seul tranchant et terminée en biseau, elle était initialement forgée dans un acier brut appelé tamahagane, en soudant plusieurs couches, dures pour l’enveloppe et plus tendres au cœur, avant de subir « une trempe sélective » dans un mélange d'argile isolant. Ce traitement étant censé lui procurer tranchant et robustesse.

 

On tient le kanata par un manche en bois ou tsuka, d’abord recouvert de peau de raie ou de requin, puis d’un tressage de cordelettes de coton, de soie ou de cuir (tsuka-ito), pour obtenir le fameux motif croisé. Le kashira, pommeau dont la forme permet d’asséner des coups, termine la poignée. Placée entre nagasa et tsuka, un tsuba (garde) en métal  sert à dévier les coups et protéger la main.